" Quels sont les pays qui ont la meilleure maîtrise de l'anglais ?
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L’anglais est une des langues la plus parlée au monde. Que ce soit dans le monde économique , des affaires, dans l’enseignement, les études ou en politique, l’anglais est présent partout.

Mais savez-vous quels sont les pays non anglophones qui maîtrisent le mieux l’anglais ? Et quels sont les avantages de maîtriser la langue de Shakespeare ? Découvrez un panorama des pays où l’anglais est le mieux parlé et ceux où il fait défaut, ainsi que sa place en Politique.

 

La répartition géographique de l’anglais dans le monde

Quels pays maîtrisent le mieux l’anglais ? En tête du classement des pays parlant le plus anglais, on souligne dans l’ordre les Pays-Bas, suivis par la Suède, le Danemark, la Norvège et Singapour en Asie. Et oui ! L’Europe est donc le premier continent où l’on parle le plus l’anglais !

Mais n’en déplaise à notre ego français, la France arrive seulement en 31ème position du classement (sur 80) ! En Europe, nous sommes classés 23èmes sur 33… Selon l’index Education First 2019, la majorité des personnes maîtrisant l’anglais en France sont des hommes de moins de 30 ans.

Sur le continent d’Amérique Latine, c’est en Argentine (en 25ème position du classement) que les habitants maîtrisent le mieux l’anglais.

Saviez-vous que c’est en Algérie, en Libye, au Laos, au Cambodge et en Irak que le niveau d’anglais de la population est le plus bas ? L’Afrique quant à elle se situe un peu en dessous de la moyenne mondiale. C’est en Afrique du Sud que l’on parle le mieux anglais sur ce continent.

 

Quelques chiffres : l’anglais dans le monde

  • Près de 400 millions de personnes parlent l’anglais comme langue maternelle
  • Plus d’1,5 milliards de personnes le pratiquent au moins en tant que langue secondaire
  • Sur 100 pays testés par EF (indice de compétence en anglais), la Libye est en dernière position. Cela est principalement dû à la période de scolarité très courte.

 

Pourquoi la France n’est pas au niveau ?

Bien souvent, les étrangers aiment nous titiller sur notre niveau d’anglais. Certes, la réputation “sexy” de notre “french accent” a fait le tour du monde. Pour ce qui est de la maîtrise en revanche, on repassera…

Mais y a-t-il une explication ? Et bien oui, ou du moins nous avons quelques arguments :

Les Français n’ont jamais dû apprendre à communiquer en anglais avant la fin de la Seconde Guerre mondiale. La France a également une culture très riche, basée sur une langue partagée par 250 millions de locuteurs dans le monde. Nous sommes culturellement autonomes et ne dépendons pas du monde anglo-saxon.

Les autres pays européens qui parlent une langue aux sources germaniques (comme les scandinaves) ont un avantage de taille : l’anglais appartient à la même famille de langages ! Ce qui n’est pas le cas du français, qui est une langue romane plus éloignée en termes de syntaxe, de rythme et d’accent.

 

Quels avantages tire-t-on de la maîtrise de l’anglais ?

Dans le monde professionnel, maîtriser l’anglais est devenu obligatoire et est souvent demandé en entretien d’embauche en vue d’un poste à caractère international ou dans les entreprises ayant des filières dans différents pays.

Vous pourrez ainsi être souvent amené à traduire des documents de l’anglais au français et du français à l’anglais ou dialoguer par courrier ou téléphone avec des interlocuteurs étrangers. En particulier, les métiers d’assistant de direction ou assistant administration des ventes requièrent un niveau d’anglais courant, voire bilingue au quotidien.

Dans l’aviation et dans l’aéronautique, la maîtrise de l’anglais est indispensable aux bonnes manipulations d’un avion, d’une machine ou pour aiguiller une ligne. Il est donc indispensable de bien prononcer chaque sonorité et de maîtriser la terminologie anglaise spécialisée avec ses irrégularités. Attention aux faux-amis et expressions idiomatiques anglaises qui peuvent nuire à la bonne compréhension !

Par ailleurs, une bonne maîtrise de l’anglais offre également la possibilité d’enrichir ses connaissances en accédant à des documents et informations accessibles en anglais sur Internet notamment.

La maîtrise de l’anglais est donc essentielle dans le monde professionnel à bien des égards.

Lire aussi : Anglais des affaires : le vocabulaire incontournable

TOEIC ou TOEFL ? Comment certifier sa maîtrise de l’anglais :

On entend souvent parler de TOEFL, TOEIC, ou même IELITS dans le monde de l’entreprise.

Ce sont des tests d’anglais, qui visent à prouver votre maîtrise à un employeur, une école ou une administration.

Le TOEIC a une visée plus professionnelle, vous êtes testé sur votre anglais “business”. Le TOEFL en revanche est plus axé sur l’académie, c’est à dire qu’il peut être utile pour intégrer une université étrangère anglophone qui vous demandera une compétence suffisante pour un échange universitaire par exemple.

IELITS est davantage demandé dans les école britanniques. Aux Etats-Unis, il est plus fréquent de demander le TOEFL.

À savoir : Le test du TOEIC Speaking and Writingévalue l’expression orale et écrite. Mais dans la très grande majorité des cas, on passe le TOEIC Listening and Reading, qui évalue la compréhension orale et écrite.

 

Quels politiques parlent le mieux l’anglais ?

L’anglais faisant partie des langues officielles, les politiques sont également amenés à échanger en Anglais puisque bien entendu, tous ne maîtrisent pas la langue maternelle de chaque pays !

11 février 2014, lors d’une visite d’Etat à Washington, François Hollande, alors Président français, s’exprime seul, sans être accompagné d’un traducteur interprète. Avec quelques fautes et un accent pour le moins “frenchy”, il s’en sort avec une pirouette météorologique dans la langue de Shakespeare comme à son habitude avant de poursuivre avec humour par « Je vais devoir parler français maintenant, parce que je suis obligé de faire ça pour mon pays ».

Le Président américain, Barack Obama, avoue ensuite « Bonjour… That’s the extent of my French » (Bonjour… Voilà toute l’étendue de mon français) et fait à son tour une note d’humour (en anglais) sur la température glaciale qui sévit dans la capitale américaine. « Peu d’endroits dans le monde réchauffent le coeur comme Paris au printemps. Ce matin, nous allons faire de notre mieux avec Washington en hiver ».

En France, Laurent Fabius, ex-ministre des affaires étrangères français, Christine Lagarde et notre actuel président Emmanuel Macron s’illustrent avec une bonne, voire excellente, maîtrise de l’anglais, un vrai plus dans les relations internationales.

En 2005, Jean-Pierre Raffarin quant à lui s’est fait remarquer lors de sa campagne pour le « oui » au référendum pour la Constitution européenne avec une mauvaise traduction devenue “culte“ : « Win the « yes » needs the « no » to win against the « no ».

 

L’union Européenne agit pour le niveau d’anglais de ses citoyens

En effet, l’Europe prend des initiatives pour améliorer la pratique de l’anglais de ses habitants. Ainsi, le programme Erasmus favorise l’échange entre les cultures.

Crée en 1987, c’est un programme d’échange entre étudiants et enseignants des universités et grandes écoles européennes avec les établissements d’enseignement à travers le monde entier. Ce programme fait partie de “l’Espace européen de l’enseignement supérieur”. La bourse Erasmus+ peut aider financièrement les candidats sous certaines conditions.

 

Quoi de mieux pour apprendre l’anglais que de s’immerger dans une culture anglophone ?

Voici les destinations préférées des étudiants pour s’améliorer dans un cadre idéal :

  1. Bristol, au sud de l’Angleterre : Une ville charmante et divertissante. Le coût de la vie est plus abordable qu’à Londres
  2. Brisbane, en Australie : c’est plus loin certes, mais vous aurez du soleil presque toute l’année…
  3. Auckland, en Nouvelle-Zélande : Capitale économique de l’île Maori, c’est une ville à taille humaine très charmante. Attention tout de même à l’accent parfois surprenant des habitants locaux
  4. San Francisco, aux Etats-Unis : La “West Coast” attire de nombreux étudiants et expatriés. De quoi travailler la version américaine de votre accent !
  5. Vancouver, au Canada :Natation le matin, ski l’après-midi. L’endroit rêvé pour les sportifs en quête d’un meilleur anglais.

 

Fun Facts : Le saviez-vous ?

À Malte, le statut de l’anglais (langue officielle) est assez particulier : bien qu’il soit enseigné à l’école, le maltais, l’autre langue officielle, est beaucoup utilisée par l’administration .

Gibraltar (territoire d’outre-mer britannique) est le seul endroit attaché à l’Europe, c’est-à-dire sur la terre ferme, où l’anglais est officiel. Oui, la majeure partie de la population est espagnole, mais cette langue n’a aucun statut officiel sur ce territoire !

Certains pays cherchent à se “détacher” de l’anglais ancré dans leur pays. L’Inde, qui a comme langue officielle l’Hindi, utilise l’anglais pour l’administration. Le problème, c’est que la multiethnicité est telle sur leur territoire qu’il est presque impossible de faire parler une même langue à tout le monde…à part l’anglais.

Aux États-Unis, il n’y a pas de langue officielle. Au niveau national, jamais un langage n’a été adopté pour tout le territoire. L’anglais y est parlé “de facto”. C’est au niveau fédéral que les États choisissent ou non d’adopter l’anglais. En Californie, au Texas ou au Nouveau-Mexique, on recense moins de 70% de la population qui parle principalement anglais. Cela est principalement dû à l’importance de la communauté hispanique sud-américaine. D’autres langues sont en voie de disparition sur le territoire américain.

L’anglais de nos jours est un outil de communication indispensable. Connaître la langue de Shakespeare et la maîtriser sont des compétences recherchées dans divers métiers. Mais si c’est en Europe que l’on parle le mieux l’anglais, reconnaissons que les français auraient bien besoin de prendre des cours d’anglais pour se mettre à niveau !

Il n’y a pas de secret, il faut pratiquer pour y arriver. Un des meilleurs moyen est de voyager dans un pays majoritairement anglophone. Pas besoin de s’envoler à l’autre bout du monde. Rien qu’en Europe, vous avez l’embarras du choix.